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A la rencontre des familles AVEF : Part 2

Distribution des bourses cadeaux et nourritures

La distribution est bien organisée par l’équipe qui a l’habitude de la faire tous les trimestres. 

Un colis par famille contient 8 euros de nourriture, une enveloppe financière correspondante au nombre d’enfants scolarisés ou non. Des livres ont été achetés dans la « rue des livres de Saïgon » en fonction des âges de chacun. De nombreux vêtements et doudous ont été offerts par des français et font partie de la distribution. Un très grand merci à l'association "Secours populaire" de Vire pour son don (une valise entière de vêtements de 0 à 14 ans) !
Encore merci à tous ceux qui ont participé.
Certaines familles sont très éloignées et pour la première fois nous avons utilisé ponctuellement un véhicule pour distribuer le riz.
La voiture nous fait gagner du temps mais ne peut dans certains cas  nous acheminer au pied des maisons trop
reculées . Merci à Tuấn et Hạnh pour avoir mis un véhicule à disposition. 
Le reste du temps, nous nous déplaçons en scooter. Tiến un membre actif đe l’association nous a prêté un scooter durant toute la mission. Merci à lui pour ce soutien indispensable. 
De la même manière qu’en 2017, notre visite est assez lourde en questionnement  pour comprendre précisément la situation de la famille. Cette méthode est la plus adaptée même si la mentalité du pays n’est pas du genre à dévoiler facilement les dettes et les conflits de famille. 
La période du mois d’août est idéale pour notre mission car la rentrée scolaire s’étale du 12 août pour la prérentrée et au 15 août pour la rentrée officielle.
En demandant les bulletins de l’année passée et la preuve de l’inscription de la nouvelle année, il est facile de contrôler la scolarisation. 
Les situations familiales sont nombreuses et chaque cas est différent. Les couples séparés laissent les femmes seules avec les enfants contraintes de vivre chez les grands-parents et de quitter leur travail. Certains jobs à domicile comme décortiquer les noix de cajou ne permettent pas de nourrir la famille : 10 000 Dongs par kilo et 5 kilos par jour qui rapportent 1,5 millions par mois maximum soit 58 euros.
Les orphelins se retrouvent parfois bien seuls abandonnés à eux même. 
Dans tous les cas, suite à notre expérience au sein des familles vivants dans les espaces ruraux du sud, quatre choses essentielles doivent être améliorées selon nous  dans les années futures  : la prise en charge des soins de santé, la contraception, la gestion des déchets plastiques, la rémunération de la main d’œuvre. 
Il a suffi de quelques années au pays pour devenir prospère. Les constructions et les infrastructures se développent massivement. Le nombre de voitures est en forte croissance. L’inflation est galopante et nous rappelle notre periode après guerre. Le soutien humanitaire peut encore jouer pleinement son rôle pour s’occuper des plus faibles qui ne profitent pas de ce nouvel essor.
 

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